Un viticulteur bloqué par des déchets sauvages à Montagny

Un viticulteur de Taluyers a découvert des sacs de déchets déversés sur le chemin d’accès à ses vignes à Montagny, la semaine dernière. Pierre Rivière a dû passer deux heures à déblayer le passage avant de pouvoir accéder à sa parcelle, à la veille des vendanges.

Des déchets déversés en pleine nuit

Selon les informations rapportées par Le Progrès, les faits se sont déroulés dans la nuit du 3 au 4 septembre sur un chemin situé en retrait de la route départementale 342. Le viticulteur Pierre Rivière, habitué à ce type d’incivilités, affirme n’avoir jamais vu un tel volume de déchets : gravats, plastiques, plâtre ont été abandonnés par des personnes peu scrupuleuses.

« Ce temps perdu à déplacer un tas de déchets à la main, j’aurais aimé le passer dans ma parcelle », déplore le professionnel, qui n’a pas porté plainte par manque de temps et parce qu’il n’est pas propriétaire du terrain. Il a toutefois signalé les faits à la mairie de Montagny, qui prend le problème au sérieux selon ses déclarations.

Des solutions légales existent pourtant

Cette situation interpelle d’autant plus que des solutions légales et gratuites existent pour l’évacuation des déchets. Plusieurs déchetteries sont accessibles aux habitants de Montagny et des communes environnantes :

• rue des Ronzières à Brignais
• zone industrielle les Troques à Chaponost
• lieu-dit « Le Jonan » sur RD63 à Mornant
• 1200 route de Soucieu sur la RD 30 à Saint-Laurent-d’Agny

Les coordonnées et horaires de ces équipements sont consultables sur le site officiel de la commune : montagny69.fr/dechetterie

Ces installations permettent aux particuliers et professionnels de déposer leurs déchets de manière responsable, évitant ainsi la pollution des espaces naturels et agricoles.

Des sanctions financières dissuasives

L’abandon de déchets sur la voie publique ou privée constitue une infraction passible d’amendes substantielles. Les contrevenants s’exposent à une amende forfaitaire de 135 euros s’ils s’acquittent immédiatement ou dans les 45 jours suivant le constat. Au-delà de ce délai, l’amende passe à 375 euros.

En cas de non-paiement ou de contestation, l’affaire est portée devant le tribunal de police. Le juge peut alors prononcer une amende pouvant aller jusqu’à 750 euros, voire 1 500 euros avec confiscation du véhicule si celui-ci a été utilisé pour transporter les déchets.

Un appel au civisme

Face à ces actes répétés d’incivilité, Pierre Rivière lance un appel au respect et au civisme. « Je ne comprends pas ce manque de respect. Il y a suffisamment de déchetteries autour de nous », souligne-t-il.

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