Le retour du castor sur les rives de la Brévenne ? Une renaissance écologique

Après plus de 200 ans d’absence, le castor réapparaîtrait sur les berges de la Brévenne, marquant un événement significatif pour la biodiversité locale. Une résurgence écologique prometteuse qui suscite l’intérêt des experts locaux.

Des indices révélateurs d’une présence discrète

Interrogé par nos confrères du Progrès, Grégory Chazal, technicien au Syndicat des rivières Brévenne Turdine (Syribt), confirme la présence de l’animal : « Il y a un an que j’ai découvert les premières traces, mais depuis le mois de juin c’est de plus en plus fréquent. »

Ces traces se manifestent par des branches coupées avec une coupe caractéristique et des arbres rongés, typiques du comportement du castor.

Un impact écologique positif

Contrairement aux idées reçues, la présence du castor est bénéfique. « C’est une bonne nouvelle, explique le technicien. En s’installant, il va remettre le cours d’eau en bonne santé. »

Le castor ne construit pas des barrages pour provoquer des inondations, mais pour protéger son habitat. Son terrier, situé hors de l’eau, est dissimulé par des tas de bois stratégiquement placés. L’entrée est, elle, inévitablement sous l’eau.

Un environnement idéal pour s’installer

L’animal semble avoir trouvé un environnement idéal avec des bois tendres comme les saules, des zones de cachette avec de la renouée et un écoulement d’eau suffisant.

Grégory Chazal est formel : le castor est désormais bien installé, et non simplement de passage. Cependant, il reste encore discret et n’a pas encore déclenché les pièges photos installés à des endroits très précis qui resteront secrets, afin d’éviter que le public dérange les castors ou ne les braconne.

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