Maxime Riondet sacré meilleur apprenti boulanger de France

Maxime Riondet, originaire de Saint-Pierre-la-Palud, vient de décrocher le titre prestigieux de meilleur apprenti boulanger de France. Actuellement apprenti à la boulangerie Valentin Pain de Bessenay, il a été sacré jeudi 18 septembre à Auxerre après neuf mois de préparation intensive.

C’est une consécration exceptionnelle pour les Monts du Lyonnais. Maxime Riondet, 19 ans et originaire de Saint-Pierre-la-Palud, a remporté le titre de meilleur apprenti boulanger de France lors de la finale nationale qui s’est déroulée à Auxerre. Une distinction prestigieuse qu’il partage avec quatre autres candidats, tous ayant obtenu la note de 18/20 requise pour ce titre d’excellence.

Une vocation née pendant le confinement

La passion de Maxime pour la boulangerie est récente mais profonde. C’est pendant le premier confinement que ce jeune homme a découvert sa vocation : « L’idée m’est venue pendant le premier confinement. Pour m’occuper, je cuisinais et faisais des gâteaux », confie-t-il au journal Le Progrès. Influencé par son oncle chocolatier confiseur grenoblois et attiré par le travail manuel, il s’oriente vers un bac pro boulangerie-pâtisserie obtenu en 2023.

C’est lors de son stage à Bessenay, dans l’entreprise de Valentin Pain, que sa préférence pour la boulangerie plutôt que la pâtisserie s’affirme définitivement.

Un concours exigeant sur neuf mois

Le parcours vers ce titre national a été long et rigoureux. Inscrit en décembre dernier, Maxime a d’abord dû franchir l’étape de la sélection régionale en avril. Seul candidat retenu en Rhône-Alpes aux côtés de deux candidats auvergnats, il s’est ensuite retrouvé face à 25 finalistes nationaux à Auxerre.

L’épreuve finale était particulièrement exigeante : neuf heures de travail réparties sur deux jours pour présenter un pain traditionnel, un pain de campagne, une brioche, de la pâte feuilletée levée avec des viennoiseries revisitées, et un pain décoratif sur le thème des monuments. Pour ce dernier défi, le jeune boulanger avait choisi de représenter Notre-Dame en flammes avec des ailes symbolisant sa renaissance.

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Un accompagnement de qualité

Cette réussite, Maxime la doit aussi à un encadrement de premier plan. Étudiant en brevet professionnel au campus de Groisy à Annecy, il a bénéficié du soutien constant de son maître d’apprentissage Valentin Pain à Bessenay. « J’ai été très bien accompagné par le campus de Groisy à Annecy, où je suis en brevet pro et par Valentin, à Bessenay », souligne-t-il.

L’aventure continue

Ce titre ouvre de nouvelles perspectives au jeune homme. Il sera notamment convié à l’Élysée pour la traditionnelle cérémonie de la galette et recevra sa médaille au théâtre du Châtelet en avril prochain. Mais Maxime ne compte pas s’arrêter là : dès fin septembre, il participera à la sélection régionale du meilleur jeune boulanger de France, et fin octobre au concours du meilleur croissant et de la baguette du Rhône.

Pour l’avenir, le jeune champion envisage de terminer son brevet professionnel puis de poursuivre avec un brevet de maîtrise. Son rêve ? Voyager pour découvrir les techniques boulangères du monde entier, avant peut-être de s’installer ou de devenir formateur : « C’est tellement valorisant de transmettre tout ce que l’on m’a appris », confie-t-il.

Une belle histoire de réussite qui fait honneur aux Monts du Lyonnais et à l’excellence de la formation artisanale française.

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