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Élections législatives : les 8 candidats en lice dans la 6e circonscription de la Loire

today25 juin 2024

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Le premier tour des législatives arrive à grands pas, dans la 6ᵉ circonscription de la Loire, 8 candidats se font face dans une campagne éclair.

La 6ᵉ circonscription de la Loire regroupe les cantons de Boën, Chazelles-sur-Lyon, Feurs, Montbrison, Néronde, Noirétable, Saint-Galmier, Saint-Georges-en-Couzan, Saint-Germain-Laval. Dans la Loire, les résultats des élections européennes sont conformes à la tendance nationale. Le Rassemblement National est arrivé majoritairement en tête, suivi de Valérie Hayer et du parti socialiste en troisième position. Ainsi, après l’annonce de la Dissolution, chacun repart à la conquête des électeurs.

La sixième circonscription de la Loire
La sixième circonscription du département de la Loire

Voici un court portrait des huit candidats et candidates en lice, pour des raisons d’équité, nous vous les présentons par ordre alphabétique.

Grégoire Granger – Rassemblement National

À 25 ans, le candidat RN baigne dans la politique depuis presque 10 ans. Engagé chez les LR (Les Républicains) pendant plusieurs années, il a bifurqué vers le Rassemblement National en 2020. Déjà candidat en 2022 pour les législatives, cette année, il compte bien « transformer l’essai des européennes ».  Il affirme que le RN se montre près, en rappelant le « Plan Matignon » mis au point par son parti. Il espère que la dynamique des européennes ne descendra pas, d’autant plus que selon lui, ces élections ne doivent pas être perçues uniquement de façon locale, « il faut penser aux retombées nationales ».

Yvan Guy Mercier – Reconquête

Pour la deuxième fois, Reconquête présente un candidat dans la 6ᵉ circonscription de la Loire. Délégué départemental de Reconquête, Yvan Guy Mercier a découvert avec Éric Zemmour « quelqu’un qui retranscrivait ce qu’il pensait », selon lui, « La France n’est pas raciste, mais stresse de perdre son identité ». Entrepreneur de 55 ans, le candidat habite à Cleppé, à côté de Feurs. Pour ces élections, il compte s’appuyer sur le programme de Reconquête, et insiste sur ses points forts, comme la lutte contre « l’islamisation de la France et la fermeté migratoire ». Ainsi, il défend, en autre, la fin du droit du sol et l’établissement du droit du sang.

Sandra Haury – Divers Écologistes

Sandra Haury s’est lancée dans la course. Après avoir participé aux élections régionales en 2021 sur la liste de l’Union Essentiel, elle vient tout juste de figurer sur celle de la Ruche Citoyenne aux Européennes. Pour ces législatives, Sandra Haury compte bien porter les thèmes écologistes et environnementaux. Inquiète pour les générations futures et le monde du vivant, Sandra Haury entend faire campagne « autrement ». L’objectif est de redonner la parole aux citoyens et aux territoires, affirme-t-elle, afin de revenir à plus de démocratie.

Marie-Paule Olive – Nouveau Front Populaire

Candidate pour la Nupes en 2022, Marie Paul Olive se présente cette année sous la nouvelle coalition de gauche, le Nouveau Front Populaire. Initialement candidate de la France Insoumise, cette professeure d’anglais à la retraite milite depuis ses 18 ans dans les partis d’extrême gauche. Elle participe à l’ensemble des luttes syndicales sur le territoire, avec, par exemple, la manifestation pour le maintien de l’Ehpad public à Montbrison. Elle porte, selon elle, un programme qui doit défendre le bien commun et s’appuie sur les grands thèmes défendus par son parti comme la hausse du SMIC.

Yves Petiot – Lutte Ouvrière

Cette année encore, Yves Petiot veut « faire entendre la voix des travailleurs ». Déjà candidat en 2022, il défend, une nouvelle fois, les idées de Lutte Ouvrière pour ces élections. Très engagé politiquement, Yves Petiot reste fidèle au parti révolutionnaire. Déjà en 2022, il déclarait « le monde est en crise, qu’on parle des plans économiques, sociaux ou écologiques. Et c’est systématiquement la classe ouvrière qui en subit les conséquences ». Il assure vouloir « changer les problèmes de cette société », qui, dans la conception de Lutte ouvrière, sont liés au capitalisme et aux « lois du profit ».

Alexandre Silva – Ensemble pour la République

C’est peut-être la surprise de cette circonscription. Alexander Silva, avocat au barreau de Paris, est investi par la coalition de centre Ensemble. Ce parisien d’origine italienne se dit profondément attaché au Forez et affirme « « passer environ 45 % de son temps dans nos terres foréziennes et 55 % dans la capitale ; ce qu’on attend d’un député ». Avocat habitué des procès médiatiques, il compte bien mettre son verbe au service du bloc présidentiel. Il dit être « choqué » de constater l’absence de candidat social-démocrate dans la circonscription, qui, selon lui, ne doit pas « être abandonnée aux extrêmes » qui alimentent « un climat de peur ».

Jean-Pierre Taite – Les Républicains

Élu en 2022, le député sortant retente sa chance. Député au sein du groupe LR, Jean-Pierre Taite était membre de la commission du développement durable et de l’Aménagement du territoire de l’Assemblée nationale.  Pour ces élections surprises, Jean-Pierre Taite compte mener une campagne « au plus près du territoire », avec comme mot d’ordre « la proximité ». Il affirme avoir compris lors de son expérience de député que « son rôle était de défendre le monde rural vis-à-vis de personnes qui ne voient le territoire français qu’au travers des métropoles ». Par ailleurs, face aux récentes controverses, il se désolidarise de la politique d’Éric Ciotti et assure ne « jamais » s’allier au Rassemblement National.

Norbert Trichard – La Force des Travailleurs

Norbert Trichard défend le parti des travailleurs. Selon lui, les enjeux majeurs consistent à « barrer la route à la réaction »« en finir avec Macron » et « œuvrer pour l’unité ouvrière ». Il reprend ainsi dans sa campagne les thèmes révolutionnaires portés par son parti, qui entend aboutir à un gouvernement dit « de rupture […] sans Macron ni patrons ». Pour cela, le parti des travailleurs compte « mettre à bas les institutions de la Vᵉ République », qui selon lui ne font que « d’imposer le diktat de la classe capitaliste ».

Écrit par: Tess Boinon

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