Une page de l’histoire industrielle de Panissières va se tourner. L’ancienne usine textile Dutel, fermée depuis les années 1980, va être démolie pour faire place à un ambitieux projet comprenant un pôle enfance et des logements. Le chantier, estimé à plus de 5 millions d’euros, devrait débuter à l’automne 2025.

Un vaste projet d’acquisition foncière

Depuis 2022, la municipalité de Panissières travaille activement sur ce dossier en collaboration avec l’Établissement public foncier de l’Ouest Rhône-Alpes (Epora). Comme l’indique Christian Mollard, maire de Panissières, dans les colonnes du Progrès : « On a acheté tout ce qu’on pouvait en mitoyenneté de la friche. On dispose désormais de près de 5 000 m². »

Le coût total des acquisitions s’élève à environ 1,7 million d’euros, dont 400 000 euros pour l’ancienne usine elle-même. Une subvention de l’État via le Fonds friche, d’un montant de 1,36 million d’euros, permettra de financer la majorité des achats. L’Epora participera également à hauteur de 45% du reste à charge.

Un nouveau groupe scolaire en perspective

Le projet prévoit la création d’un véritable pôle éducatif. L’école maternelle actuelle, qualifiée de « passoire thermique » par le maire, sera transférée sur le site pour former un groupe scolaire élémentaire complet. Les nouveaux locaux comprendront une salle d’évolution, un centre de loisirs et une cantine scolaire. Une crèche et un relais d’assistantes maternelles pourraient aussi voir le jour, en partenariat avec la communauté de communes de Forez-Est.

Des logements collectifs prévus

Le projet ne se limite pas au volet éducatif. Entre 20 et 25 logements en habitat collectif seront construits sur le site en collaboration avec un bailleur social. Les travaux de construction devraient commencer en 2026-2027, après la phase de démolition et de dépollution du site.

Pour la commune, l’investissement final concernant les acquisitions, la démolition et l’aménagement des terrains devrait avoisiner les 200 000 euros. La construction du pôle enfance est quant à elle estimée à près de 4 millions d’euros, nécessitant probablement le recours à l’emprunt selon la municipalité.

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