Après cinq mois de fermeture, les urgences de l’hôpital de Feurs pourraient bien retrouver leur fonctionnement. Selon le quotidien Le Progrès, un groupe de travail composé de la mairie, du Comité de défense et de soutien du Centre hospitalier du Forez (CHF), et de médecins locaux s’active en coulisse pour réanimer ce service crucial.

Mobilisation continue pour les urgences de Feurs

La fermeture des urgences depuis le printemps a entrainé une mobilisation sans précédent de la part des citoyens, des élus et du personnel médical. Comme nous l’avions souligné dans notre article du 6 avril 2023, cette situation a conduit à une forte mobilisation des élus locaux pour rétablir ce service indispensable. La première magistrate de Feurs, Marianne Darfeuille, n’a pas ménagé ses efforts pour trouver une issue à cette situation.

Un espoir matérialisé

Ce groupe de travail a effectué des avancées significatives, notamment en réussissant à recruter suffisamment de médecins pour envisager la réouverture. Toutefois, les détails demeurent confidentiels. Le dernier mot reviendra à la direction du CHF, qui doit désormais prendre une décision.

Le parcours administratif : prochaine étape

Rien n’est encore fait. Des étapes administratives sont à respecter avant toute réouverture. Un conseil de surveillance extraordinaire sera réuni si un nombre suffisant de membres le soutient. Selon Claude Mondesert, conseiller municipal délégué et vice-président du CHF, ils disposent déjà de huit cosignataires, sur les cinq nécessaires.

Conséquences pour les services d’urgence

La fermeture des urgences a mis une pression énorme sur les services d’incendie et de secours. Marianne Darfeuille, également présidente du SDIS de la Loire, a mis en lumière le fardeau supplémentaire que cela représente pour les pompiers, notamment en termes de temps de trajet.

En attente d’une décision

Les membres du groupe de travail restent optimistes et attendent une réponse de la part de la direction de l’hôpital. Une réouverture des urgences représenterait un soulagement énorme pour la population locale qui a dû faire face à 47 incidents « indésirables » durant les mois d’été, selon les informations recueillies par le quotidien Le Progrès.