Soko le chat libéré après 13 jours dans l’église de Saint-Jean-de-Touslas

Ce mardi matin à Beauvallon, les pompiers ont enfin réussi à extraire Soko, un chat coincé depuis treize jours dans la toiture de l’église de Saint-Jean-de-Touslas. Une opération délicate qui a mobilisé neuf sapeurs-pompiers et tenu en haleine toute la commune.

L’histoire se termine bien pour Soko et sa propriétaire. Après presque deux semaines d’angoisse, le félin a retrouvé la liberté ce mardi 6 août vers 8h50, grâce à l’intervention coordonnée des sapeurs-pompiers de Beauvallon et de Givors.

Une localisation difficile

Tout a commencé il y a treize jours quand le chat a disparu dans les environs de l’église de Saint-Jean-de-Touslas. Ses miaulements résonnaient près de l’édifice religieux, mais impossible de le voir. Les agents municipaux ont multiplié les recherches sans succès, rapporte Le Progrès.

« La difficulté principale était que le chat n’était pas visible, donc impossible à localiser », explique le capitaine Stéphane Terrancle, commandant des opérations à la caserne de Beauvallon. Il a fallu attendre lundi matin pour qu’un habitant repère enfin l’animal sous la toiture.

Cette découverte a permis de déclencher une réunion d’urgence dans la soirée entre la municipalité et les pompiers pour organiser le sauvetage.

Une opération d’envergure

Mardi matin, un dispositif conséquent s’est déployé sur place. Neuf sapeurs-pompiers ont été mobilisés avec du matériel spécialisé : l’échelle aérienne articulée de Givors, un fourgon de sauvetage de la Croix-Rousse et même une équipe cynophile de Feyzin.

Les pompiers ont d’abord créé une brèche dans la toiture pour accéder à l’animal. Une fois l’ouverture réalisée, ils ont constaté que Soko pouvait évoluer librement dans l’espace sous le toit, ce qui explique sa survie pendant ces longues journées.

Le chat s’est probablement nourri de mulots et autres petites proies durant sa captivité. Apeuré dans un premier temps par l’intervention, il s’est rapidement rapproché des secours, comprenant que c’était sa seule chance de sortir.

Un soulagement général

François Pingon, maire délégué de Saint-Jean-de-Touslas, n’a pas caché son émotion. La commune, sensible à la cause animale, a été touchée par la solidarité des habitants tout au long de cette épreuve.

« On s’attache à un chat autant qu’à une personne », souligne le capitaine Terrancle, qui comprend l’angoisse vécue par la propriétaire de Soko. Heureusement, l’animal est désormais sain et sauf, prêt à retrouver le confort de son foyer après cette aventure involontaire.

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