Des salariés du Centre Médical de l’Argentière se sont mobilisés ce jeudi 9 octobre

Des salariés du Centre Médical de l’Argentière ont participé jeudi 9 octobre à la journée nationale de mobilisation du secteur de la santé et du médico-social. À l’appel du syndicat CGT, ils ont rejoint le mouvement lancé par leurs collègues des hôpitaux et établissements sociaux pour adresser des revendications au gouvernement concernant les politiques budgétaires.

Un établissement confronté à plusieurs difficultés

Cette mobilisation intervient dans un contexte de tensions récurrentes dans le secteur sanitaire et social. Selon les organisateurs du mouvement, plusieurs enjeux ont motivé cette journée d’action. Le Centre Médical de l’Argentière en particulier connaîtrait des difficultés liées à la vétusté de ses locaux et au manque de personnel. Les salariés auraient également exprimé des préoccupations quant à la mise en place d’un projet de restructuration en cours, ainsi que des inquiétudes concernant leur pouvoir d’achat.

L’emploi au cœur des revendications

Les salariés mobilisés demandent notamment l’amélioration des conditions de travail par la création de postes dans les différents secteurs : 100 000 postes dans les hôpitaux, 100 000 dans le social et le médico-social, et 200 000 en EHPAD. Ils revendiquent également un grand service public de la santé et de l’action sociale, ainsi qu’une convention unique et étendue pour le secteur non lucratif.

Des attentes salariales et budgétaires affirmées

Sur les questions économiques, les participants à cette mobilisation prônent une augmentation des budgets à la hauteur des besoins de la population, ainsi qu’une revalorisation salariale avec un SMIC porté à 2 000 euros brut et une augmentation minimale de 300 euros pour tous les salaires et pensions. L’égalité professionnelle entre femmes et hommes figure également parmi leurs demandes.

Retraite et indemnisation maladie

Enfin, le mouvement revendique des mesures concernant le système de retraite, avec un départ possible à 60 ans à taux plein et une reconnaissance de la pénibilité pour un départ anticipé à 55 ans. Les participants demandent aussi la suppression des journées de carence et le rétablissement de l’indemnisation à 100 % lors d’un arrêt maladie pour la fonction publique hospitalière et le secteur privé à but non lucratif.

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