La relation entre une petite fille et son poney brisée par un acte de vandalisme à Thurins

Un acte de vandalisme a conduit à la mort d’un jeune poney à Thurins, dans les Monts du Lyonnais, samedi 24 août. L’animal, âgé d’un an seulement, s’est échappé de son enclos après que la clôture ait été délibérément endommagée, entraînant une chute fatale.

Bérénice Pardin, propriétaire du poney, et son amie Colyne Vignal, propriétaire d’une jument, avaient déjà constaté plusieurs dégradations de la clôture au cours des jours précédents. Onyx et Hope s’étaient déjà échappés, car la clôture de leur pré avait été coupée et maladroitement refermée. « Je n’ai pas de doute, l’origine est humaine. Vu la localisation du pré, c’est forcément quelqu’un qui sait où il se trouve », témoigne Colyne Vignal, auprès de nos confrères du Progrès.

Une fuite aux conséquences dramatiques

Le samedi 24 août au matin, les deux équidés – le poney Onyx et la jument Hope – se sont à nouveau échappés de leur pré situé à Thurins. Mais cette fois, le petit poney a eu beaucoup moins de chance. Onyx a chuté dans un fossé de la départementale 311 depuis le chemin de Marty qui descend du village. Une chute de presque deux mètres de haut, qui a eu des conséquences terribles.

Alertée par la gendarmerie de Vaugneray vers 10 h 30, Colyne Vignal a fait face à cette situation, sans pouvoir joindre la propriétaire du poney, sa meilleure amie. « C’était l’horreur. J’essayais de joindre Bérénice, mais elle était en vacances en famille et ne captait pas. Il fallait faire vite, j’avais une jument en liberté et un poney amorphe et souffrant dans un fossé. »

« Tu as brisé des rêves, tu as brisé tout ce que sa propriétaire, ma meilleure amie, avait de plus précieux ! »

Emmené à la clinique vétérinaire de Marcy-l’Étoile, Onyx a été pris en charge et Bérénice Pardin a pu rejoindre son animal en raccourcissant ses vacances. Malheureusement, le verdict est tombé : la colonne vertébrale du poney s’est affaissée vers l’intérieur au niveau du bassin, entraînant de multiples fractures et des hémorragies internes. Aucune intervention n’étant envisageable pour que son état s’améliore, seule l’euthanasie pouvait soulager la pauvre bête.

Un impact émotionnel et financier considérable

Bérénice, la propriétaire d’Onyx, exprime sa douleur : « Ils ont tout détruit : le poney, la relation que ma fille entretenait avec lui, moi… tout. C’était son poney, leur relation était magique. Ils ont brisé le rêve d’une enfant », déplore Bérénice Pardin.

Dans un message poignant sur les réseaux sociaux, Colyne Vignal s’adresse, quant à elle, directement aux responsables : « À toi qui t’amuses à couper les fils de mes clôtures, qui penses que des chevaux peuvent se balader en liberté dans un village. […] Tu as brisé des rêves, tu as brisé tout ce que sa propriétaire, ma meilleure amie, avait de plus précieux ! »

Mesures de sécurité renforcées

Bien que les propriétaires de l’enclos aient choisi de ne pas porter plainte faute de preuves, elles prévoient d’installer des caméras de surveillance et d’électrifier la clôture. « C’est désolant de devoir en arriver là, mais face à la bêtise humaine, on n’a pas le choix, » déplore Bérénice Pardin.

Une cagnotte en ligne

Les frais vétérinaires et d’incinération s’élèvent à plus de 4.000 euros. Une cagnotte en ligne a été créée pour aider à couvrir ces dépenses imprévues et aider Bérénice Pardin et sa fille Éléonore. Elle est en ligne sur Leetchi en cliquant ici.

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