Le département du Rhône se mobilise contre la prolifération du moustique tigre en sensibilisant les citoyens aux gestes simples à adopter pour détruire les lieux de ponte. Chacun peut agir en responsabilité pour éviter sa reproduction et limiter les risques de maladies virales.

Le moustique tigre, vecteur de potentielles maladies virales telles que le chikungunya, la dengue ou le virus Zika, est apparu en France dès 2004. Depuis lors, il fait l’objet d’une surveillance particulière car sa prolifération peut engendrer des conséquences graves pour la santé publique.

Le Département du Rhône, via son opérateur, l’Entente Interdépartementale Rhône-Alpes pour la Démoustication (EID), agit sur le terrain chaque année pour lutter contre la prolifération de ce nuisible. Cependant, il est important de rappeler que chacun peut contribuer à cette lutte en adoptant des gestes simples pour détruire les lieux de ponte.

L’objectif est de supprimer, au maximum, tous les petits points d’eau dans le jardin ou sur les balcons. Pour ce faire, il suffit de vider les soucoupes, vases et seaux extérieurs, de couvrir toutes les réserves d’eau, d’enlever les objets abandonnés dans le jardin et de vérifier le bon écoulement des eaux dans les gouttières, etc.

Le moustique tigre ne se déplace que dans un rayon de 50 à 150 mètres autour de son lieu de naissance. Il naît et pique au même endroit. Il est donc possible de signaler sa présence via le portail de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses).

En mars, le Département du Rhône lance une campagne d’affichage sur son réseau abribus pour sensibiliser les Rhodaniens à la lutte contre le moustique tigre. Selon Frédéric Pronchéry, Vice-président délégué à l’environnement, chacun doit agir en responsabilité pour supprimer les lieux de ponte.

La lutte contre la prolifération du moustique tigre doit donc être l’affaire de tous, en adoptant des gestes simples au quotidien pour prévenir les risques sanitaires.