Les Monts du Lyonnais ont connu une brève période d’alerte sécheresse début août, mais la situation s’est depuis améliorée. Voici le point sur la situation hydrologique dans notre région.

Les précipitations régulières et abondantes de ces derniers mois ont permis de maintenir un niveau très satisfaisant et durable des cours d’eau dans le département de la Loire. Cependant, le 7 août, les Monts du Lyonnais ont franchi le seuil d’alerte sécheresse. Une conséquence de l’absence de précipitations sur la deuxième quinzaine de juillet, conjuguée à un épisode caniculaire les 29 et 30 juillet. Un arrêt préfectoral avait donc été officiellement pris le 14 août, plaçant notre territoire en alerte, tout comme la zone du Gier, alors que le reste du département de la Loire demeurait en vigilance.

Retour à la vigilance grâce aux précipitations

Les précipitations survenues lors du 14 août et du week-end prolongé ont finalement permis d’améliorer significativement la situation. Les débits de la Coise, rivière emblématique des Monts du Lyonnais, ont notamment augmenté. En conséquence, notre secteur est repassé au niveau de vigilance sécheresse dès le 21 août.

Qu’implique le niveau de vigilance ?

Le niveau de vigilance n’impose pas de restrictions obligatoires sur l’usage de l’eau. Cependant, les autorités invitent tous les usagers à limiter volontairement leur consommation d’eau. L’objectif est de prévenir une éventuelle dégradation de la situation hydrologique. À noter que les communes peuvent également prendre des mesures de police générale restreignant l’usage de l’eau pour tenir compte des circonstances locales, notamment en lien avec l’état de la ressource en eau potable distribuée sur son ressort.

Spécificités de la gestion de la ressource en eau

« Contrairement à la plupart des départements, la Loire ne dispose que de peu de nappes phréatiques, ce qui rend sa situation particulière », détaille la préfecture de la Loire. C’est pourquoi de nombreux barrages ont été construits pour stocker les débits hivernaux des cours d’eau, à destination soit de la production d’eau potable, soit pour des usages économiques, et en particulier agricoles.

Ainsi, un peu plus de la moitié des communes est alimentée par de l’eau superficielle (cours d’eau ou retenues) tandis que l’autre moitié puise sa ressource dans l’eau souterraine (sources et nappes). 80 % de la population ligérienne consomme de l’eau potable qui provient d’une ressource superficielle, c’est-à-dire directement prélevée dans une rivière ou dans une retenue de stockage.

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