Millery : une 5ᵉ antenne-relais contestée par les riverains

Une nouvelle antenne-relais de téléphonie mobile suscite la colère des habitants de Millery. L’opérateur Free projette d’installer son équipement sur le terrain de la Coopérative d’utilisation de matériel agricole (Cuma), à proximité immédiate d’habitations, d’un skatepark et d’un terrain de football. Face à ce qui serait la cinquième antenne sur cette commune, un collectif de riverains s’est rapidement constitué.

Une mobilisation citoyenne qui s’organise

« Si cette nouvelle antenne est positionnée, elle sera à peine à 150 mètres d’une autre, c’est hallucinant », témoigne l’une des habitantes qui se mobilise contre cette installation. Selon les informations rapportées par Le Progrès, près de 90 familles ont déjà signé la pétition lancée par le collectif, qui dispose jusqu’au 23 mai pour déposer un recours officiel.

Les inquiétudes des opposants portent principalement sur la proximité des installations avec les lieux de vie. « Il y a des habitations à moins de 50 mètres des terrains où elle doit être installée », s’alarme une riveraine. Les craintes concernent également les potentiels effets des ondes sur la santé, certains habitants vivant près d’antennes existantes rapportant déjà « des troubles du sommeil et de nombreux maux de tête ».

Des enjeux économiques pour la Cuma

De son côté, la Coopérative d’utilisation de matériel agricole ne cache pas l’intérêt financier de l’opération. Régis Descottes, président de la Cuma de Millery, explique que face aux difficultés économiques, « le montant du loyer est bienvenu pour la coopérative » qui « n’est plus autosuffisante comme avant ». Une décision prise collectivement après réunion avec tous les sociétaires.

Le responsable rappelle également qu’un projet similaire avait déjà fait débat au lieu-dit Bizine, dans la même commune. Il précise que l’infrastructure prévue serait un « mât treillis, peu impactant visuellement ». L’opérateur Free, sollicité par Le Progrès pour réagir à cette situation, n’a pas souhaité répondre aux questions du quotidien régional.

Les habitants mobilisés devront donc agir rapidement pour faire entendre leur voix, alors que le délai pour déposer un recours contre ce projet arrive bientôt à échéance.

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