Les Yeux dans la Cour revient à Courzieu du 12 au 14 septembre

La compagnie Le Cri de la fraise organise la quatrième édition de son festival d’art de rue « Les Yeux dans la Cour » à Courzieu. Benjamin Butel, coordinateur artistique, promet trois jours de spectacles gratuits avec des grands classiques revisités et des créations inédites.

Un festival né pendant le confinement

Le festival Les yeux dans la cour est organisé par l’association Le Cri de la fraise, une compagnie de théâtre créée pendant le confinement. « On a commencé en faisant des crieurs publics dans les rues parce qu’on s’ennuyait sec », explique Benjamin Butel. Avec ses camarades Fanny de Rivoyre et Claire Mével, il a développé cette compagnie de création théâtrale qui s’appuie aujourd’hui sur de nombreux bénévoles.

Le nom « Cri de la fraise » fait référence à la spécialité locale de Courzieu, réputé pour ses fraises, et aux crieurs publics qui ont donné naissance à la compagnie.

Un programme éclectique sur trois jours

Vendredi 12 septembre : La soirée d’ouverture sera très festive avec la Batucada Le Gang’Ouf venue du Beaujolais, suivie de la fanfare MissTrash. La soirée se terminera avec la Roda de la Guill’, un concert de musique brésilienne conviviale où musiciens et public se mélangent autour d’une table.

Samedi 13 septembre : Dès 11h et jusqu’à minuit, les spectacles s’enchaînent avec un focus sur les grands classiques. Au programme : « Un pour tous, moi d’abord » d’après Les Trois Mousquetaires, « Moby Dick » par la Compagnie du Grand Large, et un spectacle de clown avec Michel monte un classique. Le samedi après-midi, une « grande fête foraine déglingos » réunira des compagnies venues de Saint-Étienne et de Lyon.

Dimanche 14 septembre : La journée commencera à 11h avec « Michel monte un classique » à l’école primaire, puis à 13h30 le « Grand concours de bulles (création théâtral) » place des Platanes. Puis les spectateurs découvriront les créations inédites, fruit d’un défi lancé aux artistes présents depuis le vendredi qui auront eu 48h pour créer 15 minutes de théâtre de rue selon un thème et des contraintes imposés. Le festival se terminera avec « Les Misérables » par la compagnie L’accord des on sur la place de la mairie, suivi de la remise des prix à 17h30.

Une culture accessible à tous

Fidèle à sa philosophie, l’organisation maintient l’entrée libre avec un système de chapeau. « On veut une culture pour tous et accessible à tous », insiste Benjamin Butel. Les artistes sont rémunérés par la compagnie quoi qu’il arrive, mais les organisateurs comptent sur la générosité du public et le soutien de quelques mécènes et collectivités pour équilibrer les finances.

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Crédit photo : Quentin Merle