L’Auvergne-Rhône-Alpes, région la plus sportive de France selon le Baromètre Sport-Santé 2025

La région Auvergne-Rhône-Alpes se démarque comme la plus sportive de l’Hexagone, avec 76% de ses habitants pratiquant une activité physique régulière, selon le 14ᵉ Baromètre Sport-Santé publié par la Fédération Française d’Éducation Physique et de Gymnastique Volontaire (FFEPGV) en partenariat avec Ipsos France.

Une région où le sport gagne du terrain

L’étude, dont les résultats ont été dévoilés le 26 février dernier, révèle une progression constante de la pratique sportive en Auvergne-Rhône-Alpes, avec une augmentation remarquable de 11 points en seulement deux ans. Plus impressionnant encore, la région enregistre une hausse de 7 points par rapport à l’année précédente, témoignant d’un engouement croissant pour l’activité physique chez ses habitants.

Contrairement à la moyenne nationale établie à 71%, plus de trois habitants sur quatre (76%) dans notre région déclarent pratiquer une activité physique régulière. Les Auvergnats-Rhônalpins privilégient particulièrement les activités intenses comme la course à pied, les sports collectifs ou le vélo (53%), devant les activités mixtes (33%) et les disciplines plus douces telles que le yoga, le stretching ou le Pilates (33%, soit légèrement moins que la moyenne nationale de 35%).

Santé et bien-être, principales motivations

Les motivations des sportifs régionaux reflètent une prise de conscience des bienfaits de l’activité physique sur la santé globale. Ainsi, 58% des pratiquants déclarent faire du sport pour « garder la forme » (contre 57% au niveau national), tandis que 44% évoquent le « bien-être » comme moteur principal.

La dimension préventive n’est pas en reste, puisque 40% des habitants de la région font du sport pour préserver leur santé et éviter les maladies. Le sport comme exutoire psychologique occupe également une place importante, avec 34% des répondants qui pratiquent pour « se défouler ou se déstresser ».

L’héritage positif des Jeux Olympiques et Paralympiques

L’étude met en lumière l’impact significatif des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 sur les habitudes sportives régionales :

• 73% des habitants ont apprécié l’unité nationale générée autour des athlètes français
• 50% se sont enthousiasmés pour les Jeux Paralympiques
• 53% ont découvert de nouveaux sports grâce à cet événement
• 37% affirment que les performances des sportifs ont été une source de motivation pour leur propre pratique
• 25% font plus de sport qu’avant les Jeux
• 23% se sont mis au sport suite à cet événement

Des freins persistants malgré la dynamique positive

Bien que la pratique sportive progresse, près d’un quart des habitants d’Auvergne-Rhône-Alpes (24%) restent sédentaires, un chiffre toutefois inférieur à la moyenne nationale (29%). Parmi les obstacles identifiés, le manque d’intérêt (48%), le manque de temps (47%) et les problèmes de santé (26%) figurent en tête des raisons invoquées.

Les contraintes économiques constituent également un frein majeur : 34% des parents ont dû renoncer à inscrire leurs enfants dans un club en raison du coût des cotisations, et 30% des habitants de la région ont eux-mêmes renoncé pour ce motif. Le manque de structures sportives complète ce tableau, avec 24% des parents et 12% des habitants qui n’ont pas pu s’inscrire faute de places disponibles.

La santé mentale, une priorité reconnue

À l’instar de leurs compatriotes, les habitants d’Auvergne-Rhône-Alpes sont unanimes (91%) sur l’impact positif de l’activité physique sur le bien-être mental. Ils sont 92% à considérer que la promotion de la santé mentale comme Grande Cause Nationale 2025 constitue une initiative prioritaire ou essentielle.

Rétrospectivement, 94% estiment que faire de l’activité physique la Grande Cause Nationale 2024 était pertinent, même si plus de la moitié (55%) reconnaissent avoir rencontré des difficultés pour intégrer cette pratique dans leur quotidien.

Quelle méthodologie pour cette étude ?

Ce 14ᵉ Baromètre Sport-Santé repose sur une enquête réalisée auprès d’un échantillon représentatif de 2 000 personnes de la population française âgées de 16 ans et plus. Les participants ont été interrogés en ligne via l’Access Panel Online d’Ipsos du 2 au 9 décembre 2024. La représentativité de l’échantillon a été assurée grâce à la méthode des quotas appliquée sur le genre, l’âge, la profession du répondant, la région et la catégorie d’agglomération. Les résultats régionaux pour l’Auvergne-Rhône-Alpes s’inscrivent dans cette étude nationale.

Pour rappel, la FFEPGV compte plus de 72 700 licenciés en Auvergne-Rhône-Alpes, répartis dans 550 clubs. La fédération propose plus de 40 activités différentes adaptées à tous les publics, quels que soient leur âge et leur condition physique.

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