Éducation financière : la majorité des jeunes Aurhalpins en difficulté

Selon une étude menée par Discurv pour Pixpay et publiée le lundi 17 mars, les adolescents français, présentent d’importantes lacunes en matière d’éducation financière. Ce constat alarmant s’inscrit dans le cadre de la Semaine de l’éducation financière 2025 et touche particulièrement les jeunes issus de milieux moins favorisés, creusant davantage les inégalités sociales.

Les Aurhalpins parmi les moins bien formés du pays

Les chiffres sont particulièrement préoccupants pour notre territoire. Seuls 14% des adolescents d’Auvergne-Rhône-Alpes déclarent avoir déjà entendu parler d’éducation financière, un chiffre bien inférieur à celui de la région parisienne où 31% des jeunes y ont été sensibilisés. Cette situation place nos jeunes parmi les moins bien préparés de France, au même niveau que leurs voisins d’Occitanie.

Dans cette région d’Auvergne Rhône-Alpes, où les disparités sociales sont marquées entre zones rurales et périurbaines, cette réalité pourrait accentuer les écarts de développement économique à l’avenir. Les familles des catégories socioprofessionnelles moins favorisées semblent particulièrement touchées, avec 81% de leurs enfants qui n’ont jamais été sensibilisés aux questions financières.

Des lacunes inquiétantes face aux risques actuels

L’enquête révèle des chiffres alarmants : 60% des jeunes de 10 à 18 ans ignorent la notion de surendettement et 76% ne connaissent pas les risques liés au « phishing », une fraude pourtant très répandue. Plus surprenant encore, 79% des collégiens de 12 à 14 ans affirment n’avoir jamais entendu parler d’éducation financière à l’école, alors que le passeport EducFi a été généralisé dans tous les collèges depuis septembre 2024.

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Les parents demandent plus d’implication de l’école

Face à cette situation, 78% des parents estiment que le Passeport EducFi, qui ne propose actuellement que 2 à 3 heures de cours annuels pour les élèves de 4e, devrait être étendu et renforcé. Près de la moitié d’entre eux (44%) considèrent que cette éducation devrait commencer dès la classe de 6e.

Les mères semblent particulièrement préoccupées par cette question. Chargées de l’argent de poche dans trois foyers sur quatre, 58% d’entre elles jugent insuffisant le niveau d’éducation financière de leur enfant, contre 49% des pères.

Caroline Ménager, cofondatrice de Pixpay, conclut : « Sans être catastrophique, la copie des adolescents français est insuffisante. Ce que nous voulons pour nos enfants, ce n’est pas seulement l’autonomie financière, mais le bien-être économique, qui passe par une maîtrise avisée de l’argent. »

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